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Journée internationale de la langue maternelle

Journée internationale de la langue maternelle

L’entreprise Eliis, dont les filiales se situent aux quatre coins du globe est particulièrement sensible à la subtilité des différentes langues. En effet l’approche multiculturaliste offre une palette de mots et des nuances dans le raisonnement et la recherche particulièrement fines. De Rio à Kuala Lumpur, de Houston à Dubaï, De Perth à Montpellier chaque géologue, chaque développeur réfléchit dans sa langue maternelle et apporte une touche personnelle enrichissante pour tous. Le logiciel d’interprétation sismique PaleoScan et la qualité du suivi technique par les experts d’Eliis résultent largement de ce multilinguisme et de la cette diversité de langues et de cultures.

La Journée internationale de la langue maternelle constitue donc pour l’entreprise Eliis un moment important. Annoncée pour la première fois par l‘UNESCO en novembre 1999 puis adoptée par l’ONU en 2002 elle a pour objectif de préserver et protéger toutes les langues utilisées par les peuples du monde. L'idée de cette célébration émane du Bangladesh qui s’est battu en 1947 pour la reconnaissance de la langue bengali lors de la création du Pakistan. En effet le pays englobait deux parties géographiquement distinctes connues sous le nom de Pakistan oriental et Pakistan occidental. Leur langue et leur culture étaient extrêmement différentes. En 1948, Dhirendranath Datta du Pakistan oriental a sollicité l'Assemblée constituante du Pakistan pour que le bengali soit au moins l'une des langues nationales en plus de l'ourdou. Le refus s’est avéré catégorique et les contestations ont été réprimées dans le sang.  

Puis en 1999, après la création du Bangladesh, le linguiste bangladais Rafiqul Islam présente une proposition formelle au parlement du pays qui la soumet à l'UNESCO. Le 17 novembre 1999, la 30e Assemblée générale de l'UNESCO décide à l'unanimité de proclamer le 21 février « Journée internationale de la langue maternelle dans le monde entier pour commémorer les martyrs qui ont sacrifié leur vie en ce jour même de 1952 ».

Les Bangladais célèbrent chaque année cette journée en visitant le Shaheed Minar, un monument construit à la mémoire des martyrs.

Les journées et les semaines internationales permettent de sensibiliser le public et les représentants politiques aux problèmes mondiaux qui nécessitent un engagement fort et rapide. La Décennie internationale des langues autochtones (2022-2032) doit garantir le droit des peuples autochtones à préserver et promouvoir leurs langues. Le dialogue mondial sur des sujets importants, notamment scientifiques, est ainsi revitalisé.

Aujourd'hui chacun reconnaît l’importance des différentes langues et de leur acuité sémantique pour améliorer le dialogue entre les peuples et favoriser le développement culturel, éducatif, scientifique, technologique et économique.

L'éducation multilingue est devenue une nécessité pour transformer l'éducation.  Alors qu’à l'échelle mondiale 40 % de la population n'a pas accès à une éducation dans la langue qu'elle parle ou comprend, l’édition 2023 a pour thème « L’éducation multilingue, une nécessité pour transformer l'éducation ». Elle s’appuie sur trois axes majeurs :

Renforcer l'éducation multilingue dès la petite enfance ;

Soutenir l'apprentissage multilingue dans des contextes mondiaux en mouvement permanent et dans les situations de crise ;

Revitaliser les langues en voie de disparition ou menacées d'extinction.


La mondialisation menace 43% des 6000 langues parlées dans le monde. Toutes les deux semaines une langue disparaît, emportant avec elle tout un patrimoine culturel et intellectuel. Seules quelques centaines de langues ont véritablement leur place dans les systèmes éducatifs et dans le domaine public, et moins d'une centaine sont utilisées dans le monde numérique. Un appauvrissement qui nous touche tous. Vive le multilinguisme !

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